jeudi 29 juillet 2010

Chapelier fou : oui, mais...

Bien que je salue la performance, impressionante, du Chapelier fou qui se produisait en concert de clôture du Cabaret frappé 2010, je suis plutôt restée sur ma faim. On m’avait vanté un nouveau Yann Tiersen, mais je n’ai pas trouvé beaucoup d’émotion dans la prestation fournie. Les couches électroniques - certes élaborées live par un homme seul sur scène - se suivent mais se ressemblent, en tout cas sufisamment pour ennuyer à la longue. Le procédé, relativement répétitif, de superposition et d’enrichissement progressif du son, au demeurant très réussi techniquement, ne réussit pas à emporter l'adhésion du coeur. D’autant que les mimiques et grimaces du Chapelier accompagnant sa musique dépassent les limites du regardable ; ou de ce qu’il est possible de regarder sans être déconcentré. Bilan mitigé donc, même si je suis satisfaite d’avoir assisté à cette prestation, pour le moins particulière, mais qui ne m’a pas transportée.

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