lundi 18 janvier 2010

"Non pensarci" / "Ciao Stefano". Un travelling italien sans happy end


Vu en retard ce film de Gianni Zanasi. On y retrouve Valerio Mastandrea en guitariste looser, de retour pour panser ses plaies dans une famille qui se révèle finalement aller plus mal que lui. On m'avait vanté une comédie, mais à la vérité elle n'est ni jouissive ni réjouissante. Peut-être mon humeur un peu maussade a-t-elle orienté ma perception sur le versant tragico-réaliste des situations ? On rit certes un peu, mais au final, pas vraiment de réponse : pas de rire généralisé qui noierait tout dans l'élégance ou l'ironie, pas non plus de happy end, pas plus que de leçons de quoi que ce soit. Juste la vie comme elle est, et l'injonction à suivre sa propre route, la seule possible, la seule qu'on puisse réussir. Car si l'histoire indique clairement qu'il faut demander de l'aide quand on en a besoin, elle suggère aussi que, quand on se mêle d'aider les autres, il n'est pas dit qu'on puisse réussir. Un travelling lent aux couleurs un peu tristes, qui reflète bien l'Italie d'aujourdhui.

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