Le Festival consacrait aujourd'hui une séance au cinéma d'animation tchèque, proposant une sélection de créations récentes (2003-2009) issues de la vitrine de l'animation tchèque : Anifest, un festival qui soufflera l'an prochain ses 10 bougies.
Les Tchèques sont mondialement réputés dans le domaine de l'animation, qui a connu ses heures de gloire dans les années 50 avec la nationalisation du cinéma dans la Tchécoslovaquie libérée. S'éloignant des gags américains, l'animation tchèque s'est notamment spécialisée dans l'utilisation et le perfectionnement de poupées et marionnettes. L'après-1989 a été moins fastueux, avec des difficultés dûes à l'assèchement des crédtis d'Etat, péniblement relayés peu à peu par les financements télévisuels. La situation s'est améliorée depuis 2000, avec l'affirmation d'une nouvelle génération de maîtres de l'animation. (Pour un article approfondi sur l'histoire de l'animation tchèque, voir ici.)
Aujourd'hui, c'est donc le renouveau de l'animation slave qui nous a été présenté à la Cinémathèque, avec des scénarios et des techniques très variées.
"Hrouda / The Clod" ("Motte de terre") de Jaromir Plachy (2007) : précis, simple, drôle, touchant.
Et "Chybicka se vloudi!" ("La boulette!") d'Aneta Kyrova (2008),
où l'on voit un bébé ours et un bébé humain échangés à la naissance... et des parents plutôt dépassés par la situation!
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